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Elon Musk, un « absolutiste de la liberté d’expression », a fait obéir Twitter à des demandes de censure du gouvernement turc Dans le passé, Twitter combattait ces demandes de censure. C’est nettement moins le cas sous Musk (source : techdirt.com/2023/05/01/twitter-abruptly-stops-reporting-on-govt-requests-as-data-reveals-elon-obeys-govt-demands-way-more-often-than-old-twitter/). @GlobalAffairs/1657219168863756288
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En vrai, les supposés « défenseurs de la liberté d’expression » d’extrême-droite s’en fichent de la liberté d’expression Ce qu’ils veulent, c’est pouvoir tenir des propos racistes, xénophobes, sexistes, homophobes ou encore transphobes sans avoir à en payer les conséquences
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Leur vision de la « liberté d’expression », c’est surtout « je suis un absolutiste de la liberté d’expression, mais uniquement pour ma liberté d’expression »
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En voit d’ailleurs très bien leur hypocrisie aux États-Unis, où de nombreux états dirigés par des républicains censurent à tour de bras les idées qui leurs déplaisent Disney attaqué en Floride, livres interdits dans les bibliothèques, films interdits dans les écoles, etc.
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(Disney a d’ailleurs attaqué l’état de Floride en justice, et a de bonnes chances de gagner le procès : indiewire.com/news/analysis/disney-ron-desantis-florida-lawsuit-explained-1234833597/)
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L’enjeu n’est donc pas la liberté d’expression. C’est encore moins les principes de la démocratie. L’enjeu, c’est d’instrumentaliser une version fallacieuse de la liberté d’expression, pour en faire un outil d’exercice du pouvoir
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On voit d’ailleurs très bien avec l’empressement avec lequel Musk répond aux demandes de la Turquie, que les « défenseurs de la liberté d’expression » n’ont aucune difficulté à fricoter avec des régimes autoritaires
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Je conviens qu’il n’est pas toujours possible de s’opposer aux régimes autoritaires Mais au moins, l’ancienne équipe de Twitter essayait. Ça n’est plus le cas aujourd’hui.