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Je constate, sans étonnement aucun, qu’Alain Minc est aussi pertinent sur l’épistémologie de l’épidémiologie qu’il ne l’est sur l’épistémologie de l’économie À savoir : des lieux communs à la vacuité intersidérale @so_sroy/1378741209221435397
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« Sciences molles », qu’on oppose aux sciences soit disant « dures », ça ne veut en fait rien dire Il n’y a ni sciences « molles », ni sciences « dures ». Il y a des sciences avec des objets d’étude et des méthodes différentes.
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J’ai du mal à considérer l’économie ou la sociologie, où le nombre de degrés de liberté des systèmes que l’on cherche à étudier est très élevé, comme des sciences plus « molles » que la physique
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En outre, derrière cette classification il y a l’idée, avec laquelle je suis en opposition totale, qu’il y aurait une forme de « hiérarchie » entre les disciplines scientifiques Quand on creuse un peu ces hiérarchies, les critères retenus sont souvent d’une pauvreté abyssale
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Chaque discipline a son histoire, ses controverses, et doit gérer les contraintes liées aux caractéristiques de son objet d’étude Elles n’ont pas toutes les mêmes objectifs philosophiques non plus C’est cette fascinante et formidable richesse que les hiérarchies vaporise
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J’ajoute que l’entendre reprocher aux médias de donner la parole à des « divas » qui défendent leur pré-carré, alors que c’est littéralement sur la même stratégie que repose sa carrière, me fait beaucoup rire…