EcoSceptique’s avatarEcoSceptique’s Twitter Archive—№ 11,355

  1. …in reply to @jmpjexplique
    @jmpjexplique @Asclepios_YT Le confinement est un choix politique, il n’existe aucun indicateur qui permet d’objectiver à quel moment il est nécessaire Car chacun pondérant différemment les dimensions de cette décision (sanitaire, économique, sociale, politique, etc.), la réponse sera forcément subjective
    1. …in reply to @EcoSceptique
      @jmpjexplique @Asclepios_YT C’est d’autant plus vrai qu’un confinement a des coûts très importants, économiques d’abord (même si c’est surtout la circulation du virus qui déprime l’économie), mais aussi sur les malades atteints d’autres pathologies (comme l’anxiété ou la dépression). Du coup…
      1. …in reply to @EcoSceptique
        @jmpjexplique @Asclepios_YT … confiner, c’est *choisir* de donner la priorité aux malades du COVID-19 sur d’autres malades, ou sur les entreprises qui vont faire faillite (avec de vraies conséquences sanitaires, le chômage étant la cause de nombreuses pathologies et de suicides)
        1. …in reply to @EcoSceptique
          @jmpjexplique @Asclepios_YT Il ne faut pas non plus oublier le jeu politique, qui peut favoriser ou défavoriser le choix d’un confinement selon la manière dont il se déroule – et ce sont des politiques qui prennent la décision à la fin, donc ils sont forcément sensibles à ce jeu
          1. …in reply to @EcoSceptique
            @jmpjexplique @Asclepios_YT Pour toutes ces raisons (et d’autres encore), le confinement n’a rien d’une solution « évidente ». C’est un choix politique en partie guidé par des considérations de nature morale, qui sont par définition subjectives. Pas simple…
            1. …in reply to @EcoSceptique
              @jmpjexplique @Asclepios_YT Une dernière chose : la dynamique de l’épidémie reste encore peu claire. Le président du conseil scientifique lui-même dit être « surpris » par sa reprise (francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-pourquoi-la-seconde-vague-epidemique-risque-t-elle-d-etre-pire-que-la-premiere_4157607.html#xtor=CS2-765-%5Bautres%5D-). En fait, le noeud du problème sont très probablement les comportements humains
              1. …in reply to @EcoSceptique
                @jmpjexplique @Asclepios_YT La dynamique de l’épidémie dépend ainsi de la bonne application des gestes barrières et de la distanciation. Et nous sommes aujourd’hui confrontés à une épidémie sans précédents dont on a du mal à anticiper comment les gens vont y répondre.
                1. …in reply to @EcoSceptique
                  @jmpjexplique @Asclepios_YT On voit par exemple en Italie, qui a pourtant une image de ne pas respecter les règles, une observance beaucoup plus stricte de ces dernières qu’en… Allemagne par exemple. En Asie, c’est sans commune mesure avec l’Europe.
                  1. …in reply to @EcoSceptique
                    @jmpjexplique @Asclepios_YT Pourquoi ? Parce que les asiatiques n’en sont pas à leur première pandémie respiratoire. Donc ils suivent plus facilement les recommandations. En Italie, les camions de l’armée évacuant les corps ont traumatisé le reste de la population.
                    1. …in reply to @EcoSceptique
                      @jmpjexplique @Asclepios_YT Tout ça pour dire que comme la dynamique de l’épidémie dépend de comportements humains qui sont en partie nouveaux, il est difficile d’identifier un moment où « il aurait fallu agir ».
                      1. …in reply to @EcoSceptique
                        @jmpjexplique @Asclepios_YT Parce que selon ce que sont ces comportements, un frémissement peut être une variation parfaitement aléatoire, ou le début d’une vague. Mais qui peut le savoir au moment où il a lieu ? Et du coup, si on confine alors que c’était juste une variation aléatoire, est-ce bien avisé ?
                        1. …in reply to @EcoSceptique
                          @jmpjexplique @Asclepios_YT Bref, j’arrête là. Mon message principal est que : - confiner est un choix politique qui n’a rien « d’évident » - identifier le « bon moment » n’est pas toujours possible - tout ça, c’est compliqué